Le raid aérien de Cabrières

Publié le 27 Octobre 2018

Lieutenant John Harding Coyne

Lieutenant John Harding Coyne

Lors du débarquement allié en Provence le 21 août 1944, l’aviation américaine se mobilise pour attaquer les convois ennemis et forcer les troupes allemandes à se replier.

Hellcat F6F

C’est ainsi que le 21 août huit avions Hellcats F6F-5 décollent du porte-avions USS Tulagi pour s’attaquer à des convois allemands. Après avoir mitraillé des barges sur le Rhône, l’escadre se dirige vers Nîmes et Uzès. Les avions attaquent cinq convois, détruisent une centaine de véhicules, stoppent un train et abattent trois avions ennemis.

Vers 14h20, alors qu’il sort d’un passage sur un convoi de camions allemands à Ste Anastasie, l’avion du lieutenant Coyne est abattu par des tirs d’armes légères. Le pilote est vu en train de s’éjecter à environ 600 pieds du sol. Trop bas pour que le parachute ait le temps d’amortir la chute à laquelle il n’a pas survécu.

Le lieutenant John Harding Coyne est né en 1920 dans l’Illinois. Il s’engage dans l’aviation en 1941 et il est nommé lieutenant le 1er janvier 1944 avant d’être affecté aux opérations de préparation et de soutien du débarquement de Provence.

Le lieutenant s’est écrasé dans le bois de Panissières aux confins de Cabrières et de St Gervasy et son corps y reste plusieurs jours. Après le départ des allemands, le 30 août, un chasseur le découvre. Il est d’abord inhumé à Nîmes, puis à Luynes dans les Bouches-du-Rhône et enfin au cimetière américain d’Epinal dans les Vosges.

Stèle de Cabrières

Le lieutenant Coyne a reçu la médaille Purple Heart, la médaille aérienne, la médaille de campagne américaine, la médaille Europe-Afrique-Moyen-Orient avec une étoile de bronze pour la campagne du sud de la France et la médaille de la seconde guerre mondiale avec le ruban d'action de combat bleu marine.

Le 14 septembre 2002 une stèle commémorative a été inaugurée sur le parking de la salle des fêtes de Cabrières en présence de membres de sa famille, d’une délégation militaire américaine, d’un général français et de la population du village.

Rédigé par Jacky SERODY

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